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Derrière les persécutions contre André Michel, le duel Sophia Martelly versus Laurent Lamothe
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- Publié le lundi 28 octobre 2013 21:52
Par Norluck DORANGE --- Il avance en bulldozer. Tous ceux qui entravent son chemin, il pose de grosses pierres devant leurs maisons. Après avoir montré à des dirigeants Africains comment constituer et garnir leur cagnotte sur le dos de leurs compatriotes vivant en diaspora, l'occasion lui a été permise d'implanter cette escroquerie dans son pays natal Haiti.
Grâce à l'imposition de son employé Michel "Sweet Micky" Martelly par les Clinton aux portes du Palais National en Haiti, Laurent Lamothe a réussi à implanter, en plus de la taxe illégale sur le dos des Haitiens de la diaspora, une taxe tout aussi illégale, mais également supportée par la diaspora, les 1,50 dollars sur chaque transfert d'argent vers Haiti. En Afrique, il ne le pourrait pas. Aucune Banque Centrale n'existant en Afrique francophone, le contrôle complet de la Banque de France sur la circulation des devises internationales dans 16 pays africains, rend impossible l'autorisation de connecter les computers d'un tel escroc aux fins de compatabilisation des "prétendus" frais gouvernementaux sur les transferts. Only in Haiti. Oui. Seulement en Haiti, où une minorité aux reflexes coloniaux ont installé un systême faisant de Laurent Lamothe avec son titre de Premier Ministre, non seulement le co-président de fait d'Haiti, mais aussi le Voleur en Chef de la République.
Mais pour y parvenir, comment a-t-il mis en place ce systême sous le nez de ceux qui dénoncent habituellement Haiti comme un haut lieu de la corruption d'Etat? Pour ce faire, il a érigé plusieurs principes dont le premier peut être libellé comme suit: Il ne doit pas y avoir d'autres voleurs que moi (Laurent Lamothe).
Après avoit buté de tout son poids, hors du pouvoir Tèt Kale/Kale Tèt Thierry Mayard Paul, Laurent Lamothe avait orchestré une fuite d'informations via un ministre de son cabinet qui était très proche des medias, laissant croire que l'ancien voisin et bienfaiteur de Martelly, serait sous enquête judiciaire avec procès en perspective, à cause de la disparition de plus de 400 millions de gourdes lors de son passage au Ministère de l'Intérieur. Ce vol, glissait-on, serait perpétré avec la complicité de Sophia Martelly, épouse du président, donc la première dame. Scandale! Le palais National se sent mouillé. Laurent Lamothe offre comme fusible à sauter, le ministre d'alors, le rendant responsable de la fuite. Courroucé au superlative, Michel Martelly demanda le renvoi du ministre. Lamothe temporisa un peu. Martelly, tellement bête ou hébété devant la machine Lamothe (une simple affaire d'argents, mais évalué en millions, fruit des rapines sur le dos du peuple Haitien) nomma personnellement un secrétaire d'Etat pour le même poste ministériel, sur les tarmacs de l'aéroport international de Maïs Gâté à quelques minutes de monter en avion à l'occasion d'un voyage à l'étranger. Le Ministre d'alors avala tant de couleuvres en attendant sa mise à pied définitve lors du prochain remaniement minsitériel... Dérision de la chose, ce secrétaire d'Etat n' a pas été lui aussi reconduit.
Mais, il ne doit pas y avoir d'autres voleurs que Laurent Lamothe dans cette curée. C'est André Michel, le bouillonnant avocat de l'opposition qui révéla, en été dernier, au cours de sa dernière participation en direct à l'émission Ranmase sur Radio Caraïbes que les documents qu'il utilise pour acculer le Palais National, lui ont été filés par des sources influentes du pouvoir Tèt Kale. Andre Michel a-t-il commis une faute? Le Palais a-t-il compris finalement que les fuites d'informations à la base des scandales dans lesquels trainent les noms, jusque dans les cours de justice Haitienne, de Sophia Martelly, et Olivier Martelly, seraient une cabale orchestrée par Laurent Lamothe. Ses mains finalement perçues, le tout-puissant Premier Ministre a cherché à désactiver "sa" bombe. D'abord, il a essaie de dissuader les frères Florestal, la poursuite de leurs actions citoyennes devant la justice consistant en l'accusation du Palais National d'avoir nommé, par arrêté présidentiel publié dans le Moniteur, le journal officiel, Sophia et Oliver Martelly, les rendant ordonnateur de fonds publics. Devant cet échec, Laurent Lamothe est passé à l'étape suivante: la répression avec à la clé, la manipulation de l'appareil judiciaire. Il a déjà utilisé plus d'une fois cette stratégie qui a déjà servi à éliminer quelques rivaux qu'il s'était lui-même choisi. Les frères Florestal, ayant offert un net refus, malgré les avances et promesses de Laurent Lamothe, sont actuellement sous les verrous au Pénitencier National. Prochaine étape: mettre André Michel dans sa gibecière puisqu'il doit éteindre le feu qu'il avait allumé en direction de Sophia et Olivier Martelly. Les plaignants étant neutralisés, ou mis en difficulté de jouer entièrement leur rôle devant les tribunaux, Laurent Lamothe espère un dossier classé sans suite devant la Cour d'Appel pour le moment.
Vous voulez comprendre pourquoi, au même moment qu'à l'église St Pierre de Pétion-Ville se déroulait le marriage du "prince" Olivier, les caméras de la Télévision d'Etat montraient un Laurent Lamothe en compagnie de Ministres et directeurs d'organismes d'Etat assis sur un podium dressé au local de la mairie de Delmas débitant des niaiseries et promesses farfelues, devant un public groupé sous une tente... Exercice de maquillage d'Etat quand tel un chef de gang, Laurent Lamothe se pose en indéboulonnable, lui qui n'entend souffrir d'acune concurrence dans la réception des rétrocommisions sur tous les contrats d'exécution de projets par l'Exécutif mis en plale depuis Mai 2011.
Par Norluck Dorange
Journaliste
Prochain article: Comment Laurent Lamothe manipule les instances judiciaires pour éliminer ses rivaux au sein du pouvoir Tèt Kale.
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