Tout Haiti

Le Trait d'Union Entre Les Haitiens

Analyses & Opinions

Laurent Lamothe, flibustier, balloté entre mégalomanie et complexe du Premier des …Noirs

lamothe-sean-penn-petraFaire du people pour ennivrer un complexé... Lamothe connaitra-il le sort de Jean Claude Duvalier, amateur de blondes comme lui

Par Norluck Dorange --- Si Laurent Lamothe croit que les Haitiens croient qu'il est allé chercher des débouchées pour eux, à Silicon Valley il se fourre le doigt dans l'oeil jusqu'aux orteils. Au contraire, c'est le seul cabotin politique de ces 25 dernières années ayant la main nettement visible, celle qui plonge dans la caisse publique et remonte avec des dizaines de millions de dollars US.

Vrais chefs des barcelets roses

laurent-lamothe-3braceletsToujours avec son quadruple bracelet rose. Braceket rose devient le symbole d'allégence à la cleptocratie des Tèt Kale

Sillicon Valley, en Californie, la toute dernière scène que vient de monter le chef des bracelets roses se révèle en fait un ènième exercice de plastronnage personnel sur le dos des contribuables Haitiens. Un gargotage non nécessaire, mais que la mégalomanie de Lamothe et sa projection pour ses affaires personnelles l'ont poussé à gaspiller pour rien, rien que s'offrir un plateau au milieu des gens qu'il a convoité d'être autour. En effet, un communiqué de la Primature laissant entendre que Lamothe est allé chercher des débouchés pour les Haitiens auprès de Google, Facebook et Yahoo, c'est de la pure escroquerie intellectuelle. Ces compagnies sus-mentionnées sait-on, ont effectivement révolutionné le monde la communication dans le monde, mais parce qu'elles valent des milliards de dollars, ne sont par pourtant créatrices d'emploi aux Etats-Unis même. C'est le sénateur de New York Chuck Shummer qui, il y a deux ans avait expliqué la nouvelle dynamique de l'économique américaine. En pleine crise économique considérée comme une récession, le parlementaire avait recommandé de bien faire la différence entre la naissance de la compagnie Ford au début du 20ème siècle qui avait permis de créer une classe moyenne solide américaine et l'arrivée des nouvelles companies dites high-tech. "En 1910 Ford créait 100.000 (cent mille) emplois qui payait 10.000 (dix mille) dollars l'an aux employés. Aujourd'hui Facebook pèse aussi lourd que Ford mais, contrairement à Henri Ford, Zuckeberg a créé ou généré seulement 10.000 (dix mille) emplois qu'il rémunère à en moyenne 100.000 (cent mille) dollars par an" avait dit le sénateur Schummer.

Mégalomanie difficilement dissimulable

Ainsi donc, Lamothe connait trop bien cette chanson pour prétendre le contraire aujourd'hui quand lui-même, créateur de la compagnie Global Voice qui n'a employé qu'une dizaine de personnes, mais que les bénéfices générés en millions de dollars n'ont profité que lui et deux ou trois partenaires d'affaires. Il faut dire que la nature des affaires de Gloval Voice a toujours été ténébreuse. Sinon qu'une machine de corruption à l'intention de chefs d'Etat dans des pays nègres et sous-développés, un système qui vient en appui seulement à des dictatures, particulièrement dans certains pays d'Afrique. Programmer des ordinateurs qui comptabilisent des appels téléphoniques entran, parvenant des disaporas africaines pour imposer des taxes qui génèrent un butin pour les chefs d'Etat et Laurent Lamothe, ce n'est pas du high tech, sinon de l'escroquerie, une machine de corruption sur le dos pauvres populations noires d'Afrique. Les magots qu'accaparaient Lamothe lui avaient toujours permis de vivre entre deux avions, entre certaines capitales africaines et son château de Johanesbourg en Afrique du sud dans les rues de laquelle, il a flambé grosses berlines et voitures de course. La mangeoire qu'il a constitué en Haiti pour lui et la famille Martelly restera-t-elle en place pour le mandat présidentiel de 5 ans?

Il faut avoir une idée du ènième voyage de Laurent Lamothe pour voir l'étendue de sa gargotte. Après avoir plastronné dans le nord, d'abord sur les terres du principal opposant au pouvoir Tèt Kale, le sénateur Moise Jean Charles, et assisté aux célébrations de Vertières, Lamothe a fait poser son hélicoptère à Puerto Plata, le soir même du lundi 18 Novembre, pour prendre l'avion à l'aéroport de cette ville dominicaine en direction de la Californie. "Se ak Ayisyen dominiken yo gen problem, pa ak Lamothe." La vie est belle. Un communiqué pondu par le service de presse de la Primature a annoncé ce ènième voyage à l'étranger du premier Premier Ministre Haitien qui passe plus de temps à l'étranger à régler ses affaires personnelles, futures ou présentes qu'à coordonner effectivement une certaine action gouvernementale, s'il en existe vraiment. Une équipe qui surpropagandise et qui se fait applaudir par des payés pour la claque, la moindre petite réalisation y compris ce départ de Lamothe vers California où Sean Peann allait lui server de guide dans les couloirs des entreprises high tech.

Mendier pour mieux voler

Mais, comment un tel flibustier peut-il prétendre escroquer, sans vergogne, l'opinion publique haitienne? Des reporters pourront-ils questionner au retour, le chef de la Primature autour de données soumises aux gens de Silicon Valley pour les intéresser à Haiti? Dans quel domaine? Internet? Quid du réseau des fibres optiques? Quelles opportunités d'affaires pour Yahoo, Google, Facebook en Haiti? Y avait-il une étude préparée à cette fin, présentée et soumise? Peut-elle être rendue publique? Quelles sont les retombées pour Haiti et dans quel terme? Court, moyen et long? Il faut sans cesse rappeller qu'Haiti est loin d'être ouverte aux affaires. Sans eau courante, sans électricité, sans route et voie d'accès facile entre les aéroports, les hôtels et les hôpitaux modernes, il n'existe aucune infrastructure sanitaire standard international à l'heure actuelle en Haiti. Et alors, qu'est donc allé vendre Laurent Lamothe à Silicon Valley?

Selon un article de USA Today du 21 Novembre, toute l'opération n'était autre que la mendicité de haut vol. Flanqué de deux personnalités du showbiz, sa fiancée la top-model Petra Nemcova et l'acteur Sean Pean, deux propriétaires d'ONG évoluant en Haiti, Laurent Lamothe était allé tendre lui aussi son "bol bleu" au nom d'Haiti. "Les jeunes d'Haiti ont besoin de panneaux solaires, de tablettes et de programmes spéciaux afin d'améliorer leur existence" a dit Sean Penn. Quoi? Comme quoi, serait-ce là une urgence?

Diplomatie d'affaires de singes...Sans vergogne!

laurent-lamothe-silicon-valleyAmateur de voitures de courses sur les boulevards d'Afrique du Sud, de femmes blanches et accrocs aux nouvelles technologies, un cocktail pour snober seulement des flatteurs

Partout où il y a l'argent Laurent Lamothe pointe son nez. Il débarque et expose ses pompes, même dans cette opération de mendicité appuyée par deux complices ONGistes. Si vous voulez savoir comment cela se passé, il faut se referrer au monde mis en place par le chef des brassards roses. Rien que le scandale de l'argent des uruguayens aiderait à comprendre. C'est l'ambassadeur d'Haiti Fritzner Gaspard qui avait négocié avec son homologue uruguayen aux Nations Unies l'accord qui avait permis d'octroyer les 3.477.770 dollars US afin de taire du côté Haitien, le scandale de l'agression homosexuelle contre Jhony Jean. Si l'on veut comprendre pourquoi les Bandits Légaux ont dilapidé ces fonds sans pouvoir démentir les accusations de vol émises par les Sénateurs et relayées dans l'opinion publique, il faut savoir les conditions de nomination cet ambassadeur à la maison de verre de New York. Selon une source digne de foi, il s'agit d'un poste acheté à coup de centaines de milliers de dollars versés au réseau de Rony Desbarenne, un associé de Laurent Lamothe à Global Voice. Normale que la diplomatie de Lamothe soit effectivement "d'affaires de singe" ou anglais Monkey Business.

A Silicon Valley, Lamothe, assis entre Petra Nemcova et Sean Pean, renvoyait l'image d'un déjà vu en Haiti. Qui ne se souvient pas d'un Jean-Claude Duvalier tellement fou de clinquant et d'exposition en publique avec des gens du style people (d'où cette ancienne expression les Moun Tout Bon) qui offrit les fastes de son pouvoir à Michelle Bennett qui ne demanda pas mieux pour divorcer de son mari Alix Pasquet. Au 7 février 1986, se trouvaient dans l'avion militaire américain qui les transportait en France, non seulement Jean Claude et Michelle, mais aussi l'ancien/toujours mari, le bon vivant Alix Pasquet. Ce dernier séjourna pendant une semaine avec l'ex-couple présidentiel, au château de refuge à Mougins en France. Avec tout l'argent volé des Haïtiens, normal que Lamothe s'achète aujourd'hui les projecteurs de Silicon Valley. Nul doute qu'il connaîtra le sort des cleptomanes au pouvoir dans les pays du Tiers-Monde: comptes bancaires saisis jusqu'à ce qu'il prouve que l'argent est propre.

Norluck Dorange

A Lire Aussi