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Himmler Rebu a raté sa deuxième tentative de coup d’état
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- Catégorie : Opinions
- Publié le jeudi 10 octobre 2013 14:16
Il y a une contradiction fondamentale entre les paroles d’Himmler Rebu et ses actions. Le colonel ne cesse de clamer haut et fort que le pouvoir de Martelly est son pouvoir car il partage les mêmes lignes idéologiques et qu’ils sont tous deux de la « droite ». Il faut reconnaitre que le colonel est quand même toujours critique des dérives du régime.
Donc, le pouvoir de Martelly-Lamothe en bon « droite » réactionnaire, obscurantiste et rétrograde considère le colonel comme un paria, une menace à la cause de cette droite. quelle droite ? Hédoniste, bambocheur et sans le sens de la dignité nationale. Le colonel s’est ‘il donc fourvoyer en s’identifiant a cette nébuleuse ?
En Avril 1989, Himmler Rebu avait participé à sa première tentative de coup d’état contre un autre putschiste le président General Prospère Avril. Tentative qui avait piteusement échoué. En 2013 après avoir honorablement laissé sa place à la direction de son parti, le GREH, à de très jeunes leaders visiblement sans expériences apparent, Himmler Rebu est accusé d’être à la base d’une deuxième tentative de coup d’état. Cette fois ci, le coup en question est contre sa formation politique qui a accepté de participer au gouvernement Martelly-Lamothe dont le colonel réclame à tue-tête son appartenance idéologique. (voir article de Tout Haiti Nouvelle humiliaition pour la diaspora)
Le colonel est furieux que les actuels dirigeants de son parti aient décidé de prendre un poste de directeur général d’un ministère inexistant. Les mauvaises langues, dans la capitale, disent que le colonel est furieux car nous citons « avec une direction générale Krab la pa gra »
Tout Haïti vous invite à lire le texte plus bas pour de plus amples informations sur les dissensions au sein du GREH qui risquent de se scinder en deux.
Confusion au sein du GREH!
Depuis la nomination du jeune Marc-Elie Nelson au poste de directeur général du ministère des Haïtiens vivant à l'étranger, c'est la confusion au sein du GREH. Environ une semaine après l'annonce dans la presse de l'abandon de poste de Marc-Elie Nelson, Guiteau François, Jean Midol Alcindor et Christella Devert, respectivement président, secrétaire général, secrétaire général adjoint et conseillère du parti et la formation d'un comité ad hoc chargé, entre autres, d'organiser des élections dans 90 jours en vue de les remplacer. Les quatre membres en question ont, dans une note de presse ce mardi, démenti ces informations.
« Le directoire du GREH, compétemment réuni ce lundi 7 octobre à la majorité de ses membres, soit cinq (5) sur un total de neuf (9), se dit consterné par de telles attitudes et apporte le démenti le plus formel à ces allégations qui, au grand dam des intérêts du parti, jettent une grande confusion dans l'opinion », lit-on dans une note presse signée par les quatre membres précités Onel Louis-Juste, trésorier du parti.
Ces derniers ont accusé le vice- président du GREH Luckner Gabriel qui avait confirmé la nouvelle de l'abandon de poste et vice-président aussi du comité ad hoc de s'être « arrogé le droit d'utiliser certains noms des membres du directoire à leur insu, particulièrement le trésorier adjoint Onel Louis-Juste, pour signer et publier cette note de presse sans aucun droit, ni qualité ». Onel Louis- Juste avait été conservé à son poste au sein du comité ad hoc.
Comparant cela à une violation des articles 37 et 39 des statuts du GREH autorisant seulement le président et le secrétaire général à parler et signer toute correspondance au nom du parti, le directoire emmené par Marc-Elie Nelson a donc décidé de « suspendre temporairement de toutes les activités du parti , en vertu de l'article 68 des dispositions finales des statuts amendés du GREH, Luckner Gabriel pour usurpation de titre et usage de faux en écriture privée, et Himmler Rébu pour insubordination et non-respect des autorités légalement établies ».
Ils ont également menacé de poursuivre en justice tous ceux qui tentent d'utiliser le nom du parti à des fins « inavouées » et « inavouables » en dehors des statuts du Grand rassemblement pour l'évolution d'Haïti.
Himmler Rébu évite la polémique
« Je ne vais pas rentrer dans une polémique avec des enfants qui ne savent pas ce qu'ils font mais sont tout simplement en train de défendre leurs emplois », a lancé Himmler Rébu qui a ri du bout des dents la note de presse de l'équipe ayant à sa tête Marc-Elie Nelson.
Ces derniers n'ont pas le droit de suspendre un membre du parti, a affirmé le fondateur du GREH. Il a fait référence à l'article 15, paragraphe G qui stipule qu'un membre ne peut faire objet d'exclusion que par décision d'une commission d'enquête votée par le directoire et ratifiée par l'assemblée générale.
Renversant la vapeur, Himmler Rébu a annoncé pour le 27 octobre prochain la formation d'une commission devant enquêter sur le comportement de Marc Elie Nelson et ses compagnons qui ont « abandonné leur poste sans explication ».
C'est malheureux que M. Marc-Elie Nelson et Guiteau François, anciens président et secrétaire général du GREH souhaitent enliser le parti dans ce bourbier, s'est indigné Luckner Gabriel, pour sa part. Depuis la création du GREH, il a toujours été dirigé par ses statuts et sa charte, a-t-il poursuivi.
Respectueux des règlements intérieurs du Grand rassemblement pour l'évolution d'Haïti, Luckner Gabriel, faisant également référence à l'article 15 des statuts amendés du GREH, a fait remarquer que seule l'assemblée générale peut prendre la décision d'exclure ou de suspendre un membre du parti.
Ancien vice-président sous le mandat de Marc-Elie Nelson et actuel président du comité ad hoc, Luckner Gabriel rejette l'idée qu'il aurait fait usurpation de titre. L'article 38-A des statuts autorise le vice-président à assurer l'interim en l'absence du président, dit-il.
Mis dans des situations difficiles par les questionnements des membres du parti lors de l'assemblée générale le 29 septembre dernier, Marc-Elie Nelson, Guiteau François, Jean Midol Alcindor et Christella Devert ont laissé la salle au beau milieu de la rencontre.
Il a, par ailleurs, confirmé qu'Onel Louis-Juste a bel et bien donné son aval pour la formation du comité ad hoc. Il était resté jusqu'à la fin de la rencontre et avait appuyé la décision de l'assemblée générale, selon Luckner Gabriel qui croit que M. Louis- Juste aurait fait volte-face à cause de son caractère « flottant ».
Danio Darius
Source: Le Nouvelliste
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