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Haïti-Embouteillage : Ces poubelles qui gênent la circulation
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- Publié le lundi 20 mai 2013 22:19
En dépit des annonces incessantes qui s'amplifient çà et là , indiquant « l'avancement d'Haïti », Port-au-Prince continue de symboliser un enfer qui complique quotidiennement la vie des citoyens. Les embouteillages monstres, occasionnés dans certains endroits, par des poubelles géantes et des travaux de refections des troisttoirs encombrent et occupent une bonne partie des chaussées pour entraver la circulation, constate Haiti Press Network.
Les marchands et marchandes, débrouillards informels, qui occupent anarchiquement rues et trottoirs de la capitale et les véhicules mal garés, ne représentent pas seulement les principales causes des trafics à Port-au-Prince.
Il y a aussi ces poubelles métalliques à ciel ouvert, souvent remplies d'ordures restant des jours sans être vidées qui prennent également beaucoup d'espaces sur les voies publiques. Face à un tel constat, des citoyens ne restent pas indifférents.
« Ces poubelles occupent non seulement trop d'espace sur la chaussée, mais elles restent aussi trop longtemps couvertes de montagnes de détritus sans être débarassées de leur contenu », opine Eveline, une infirmière préoccupée par ces poubelles qui engendrent des embouteillages.
Les travaux de réfection des trottoirs et des rues constituent une autre source d'entrave à la circulation.
« Ce qui dérange le plus, enchaine un autre citoyen, c'est que ce problème persistant comme les égouts à ciel ouvert à Port-au-Prince, semble n'avoir aucun effet sur les autorités concernées. Une fois à bord de leur voiture officielle climatisée et toute sirène hurlante....point de blocus pour les autorités. Tanpis pour les autres qui passent des heures dans les embouteillages », dit un citoyen refusant de s'identifierl.
Par ailleurs, des citoyens appellent les autorités constituées à penser à d'autres formes de récipients plus modernes et moins encombrants pour remplacer ces poubelles géantes souvent jonchées de fatras, installées dans divers coins et qui enlaidissent davantage les rues de capitale.
Texte et photo : Alix Laroche
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