Haïti: la dictature d'un seul homme

Lors de leur visite le week-end écoulé, les diplomates de l'ONU ont fait de leur mieux pour donner une meilleure image du sombre tableau d'Haïti, mais aucun talent diplomatique ne peut cacher l'horrible vérité: Haïti est de retour à la dictature d'un seul homme et personne ne peut dire combien de temps cela durera.

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Les dessous de l’opération « bandit légal » en Haïti (1 de 2)

Par Leslie Péan, 25 janvier 2015  ---  Dans la grande confusion créée par la succession d’événements qui se déroulent en Haïti depuis novembre dernier, l’observateur même averti se trouve complètement dérouté. Sans un minimum d’informations sur la part du narcotrafic dans la détérioration de la situation politique, il est impossible de comprendre quoi que ce soit. Le présent article a pour objectif de jeter une certaine lumière sur cet aspect de la question.

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Pierre-Louis Opont n’avait pas démissionné sous la direction de Gaillot Dorsainvil comment expliquer sa présence à la tête de ce nouveau CEP ?

Pierre-Louis Opont president du CEP

Les haïtiens ont dépassé le stade des comédiens (à quelques exceptions près). Il faut inventer un nouveau concept pour ce peuple qui devient de plus en plus en plus la risée du monde entier. Les principes sont à géométrie variables et ne sont pas valables quand il s’agit des amis, parents ou alliés politiques. Que vient faire Pierre-Louis Opont ancien directeur du CEP de l’infâme Gaillot Dorsainvil à la tête du CEP ? La lumière a telle été faite sur ce qui s’est passé au CEP de Gaillot Dorsainvil lors des dernières élections qui nous ont donné l’élection de Michel Martelly ? Quelle a été la position officielle de Pierre-Louis Opont quand les américains ont décidé de repêcher Michel Martelly qui n’était même pas 4eme lors du premier tour des élections ? L’a-t-il dénoncé publiquement, a-t-il démissionné à cause de cette ingérence grossière.

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Leslie Pean:La course de lenteur dans l’affaire Evinx Daniel (2 de 2)

Photo archive: Manifestation à Port-Salut, mercredi 19 mars 2014

par Leslie Péan, 18 janvier 2015 ---   La victoire des cartels colombiens dans le dossier de la drogue en Haïti à partir des années 1980 n’excuse pas le choix par les Américains en 2011, d’un délinquant autoproclamé, pour diriger le pays. Ainsi porté sur les fonts baptismaux, Michel Martelly n’a pas hésité à se proclamer bandit légal, assuré que ses arrières sont protégés (li gen bwa dèyè bannan li). Ce qui le conduit tout droit à ses provocations gratuites et à la démagogie. Quelle que soit l’hypothèse retenue, un tel calcul de Washington ne risque-t-il pas de diminuer l’enthousiasme des petits agents de la DEA luttant au péril de leurs vies pour diminuer sinon arrêter le trafic des stupéfiants aux Etats-Unis ? Heureusement qu’en Haïti, les manifestations de masse refusent d’accepter la machine à broyer de Martelly et de ses acolytes. Les cris des progressistes disent non au grotesque de la soulouquerie rose. La clameur populaire se fait entendre au monde entier. Il importe de se battre sans réserve et avec ténacité contre les trafiquants de drogue, qu’ils aient ou non des liens privilégiés avec Washington.   

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Is Haiti Backsliding Into Dictatorship?

With President Michel Martelly now ruling by decree, the political crisis in Port-au-Prince has reached a zenith. Can democracy survive in the Western hemisphere's poorest country?

By Peter Granitz, PORT-AU-PRINCE, Haiti — Dozens of janitors, security guards, and legislative staffers milled about in the makeshift courtyard, a patch of brown-green grass in the middle of a collection of portable buildings that house Haiti's Parliament but look more like stacked shipping cans. In the middle, Haiti's red-and-blue flag flapped at half-staff. The original Parliament had collapsed exactly five years earlier, on Jan. 12, 2010, when a 7.0 magnitude earthquake rocked the country, killing more than 200,000 people and displacing millions more. This time, the disaster was man-made.

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