Analyses & Opinions
... Et là, l'eau revient...
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- Publié le lundi 23 janvier 2017 01:32
Haïti aura connu une suite ininterrompue d'événements et faits les uns plus abracadabrants, plus sarcastiques et plus révoltants que les autres. C'est un petit pays qui, de part sa singularité socio-politique actuelle exclut toute approche relevant de la catégorie du normal.
La guerre des gangs en Haïti
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- Publié le lundi 23 janvier 2017 00:55
Haïti est un pays qui fascine et qui est difficile à appréhender. Mais, à force d’observer et de réfléchir sur la réalité haïtienne, on finit par avoir un minimum de compréhension de sa structure et de son fonctionnement. Haïti produit depuis des lustres de grands écrivains, mais nombre d’entre eux n’ont jamais pu arriver à développer des idées pour l’avancement du pays. L’instabilité politique qui prévaut en Haïti est la résultante de la guerre des gangs. L’affaire de blanchiment d’argent du président élu Jovenel Moise reflète bien cette guerre de gangs. En effet, c’est sous l’administration de Michel Martelly avec Laurent Lamothe comme premier ministre en Mai 2013 que la BNC a alerté l’UCREF sur des transactions douteuses effectuées sur un compte en banque de Jovenel Moise. L’UCREF s’était saisi du dossier, mais comme l’administration Martelly était empathique vis-à-vis de Jovenel Moise, aucune investigation sérieuse ne pouvait être entreprise. C’est durant la transition que la nouvelle direction de l’UCREF a repris en main le dossier et produit un rapport substantiel adressé au Commissaire du gouvernement Jean Danton Léger. À la réception du rapport détaillé de l’UCREF, le Commissaire du gouvernement de Port-au-Prince l’a analysé et a jugé bon de le transférer au Cabinet d’instruction en Septembre 2016. Au lieu de chercher à faire la lumière sur l’affaire Jovenel Moise, certains acteurs préfèrent plutôt parler de manipulation politique et veut l’étouffer.
Entrevue retrouvée sur la berge de l’occupation étrangère… Gérard Pierre-Charles au micro de Robert Lodimus
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- Publié le lundi 16 janvier 2017 16:56
Entrevue retrouvée sur la berge de l’occupation étrangère… (Gérard Pierre-Charles au micro de Robert Lodimus à Ces mots qui dérangent)
Par Robert Lodimus
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Mise en contexte
Dans Les misérables, Victor Hugo souligne : « Les villes font des hommes féroces, parce qu’elles font des hommes corrompus. La montagne, la mer, la forêt, font des hommes sauvages. Elles développent le côté farouche, mais souvent sans détruire le côté humain. » Le fonctionnement actuel des sociétés mondiales remet en question cette observation du romancier-poète. Partout, y compris au pays des Haïtiens, la nature a croisé la ville avec la montagne et le reste, pour accoucher d’un monstre. La corruption et la sauvagerie se réu
Arrestation du sénateur Guy: Une promotion monstre pour le marché américain de la drogue
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- Publié le lundi 16 janvier 2017 05:11
Encore une fois à Canossa ! Haïti au rendez-vous de l’Ignominie.
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- Publié le vendredi 6 janvier 2017 16:29
Par Savannah SAVARY --- Il a fallu à la société haïtienne deux siècles de trébuchements, d’irresponsabilités, de ratages et de corruption pour atteindre le lieu mythique de tous les échecs et de toutes les humiliations. L’époque actuelle représente le point d’accumulation de toutes nos bêtises réparties à travers notre parcours qui a débuté pourtant de manière exceptionnelle avec 1804 dont la splendeur a été de courte durée.
Réveillez-vous, camarades! Et en avant!
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- Publié le vendredi 6 janvier 2017 16:10
« Ce n’est rien de mourir, c’est affreux de ne pas vivre. »
(Victor Hugo)
Réveillez-vous, camarades! Et en avant! Pour notre Drapeau, pour notre Patrie…!
Par Robert Lodimus --- Avec le résultat définitif des mascarades électorales de Léopold Berlanger qui concède la victoire à Jovenel Moïse du PHTK, nul ne peut prédire un avenir tranquille pour la République d’Haïti. Le pays nage dans un torrent d’hostilités et de divisions politiques inquiétantes. Les vents d’une occupation étrangère musclée se lèvent à l’horizon. Ils soufflent très fort. Si les quatre parties en conflit, à savoir La Fanmi lavalas, Pitit Dessalines, la Ligue Alternative pour le Progrès et l’Émancipation Haïtienne (Lapeh) et le Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK) étaient armées, la société haïtienne ne serait-elle pas déjà basculée dans une guerre fratricide meurtrière? Washington, Paris, Ottawa sont sur le qui-vive. Ils suivent de près l’évolution de la situation électorale labyrinthique et explosive. En prévision du désastre social, du cataclysme politique et de l’effondrement économique qui se dessinent en traits foncés, le plan d’opération de « mise sous tutelle internationale» d’Haïti est déjà déployé sur la table d’observation du Département d’État et du Pentagone. Haïti n’est pas la Somalie, l’Irak, l’Afghanistan, la Syrie… Les précautions à prendre sont minimes. Les facteurs de risque en pertes de vies humaines pour les envahisseurs sont très faibles. En 1994, les militaires du général Raoul Cédras, paniqués et déboussolés, n’offraient aucune résistance aux soldats des États-Unis expédiés par Bill Clinton pour rétablir Jean-Bertrand Aristide dans sa fonction présidentielle. Ils se sont déployés à travers le pays, sans coup férir. Depuis la dissolution de l’armée indigène, Haïti est devenue un État fragile et vulnérable. Elle n’a aucune possibilité de protection militaire, aucune capacité de défense territoriale. Alors que la République Dominicaine entretient une armée bien entraînée et bien équipée par les États-Unis. La police nationale se révèle même incapable d’assurer la sécurité interne du pays. À l’occasion des opérations policières d’envergure, les observateurs remarquent toujours la présence des casques bleus. D’ailleurs les policiers n’arrivent pas à se protéger eux-mêmes. Ils tombent ces derniers jours comme des mouches sous les balles des bandits qui assiègent la capitale et les zones périphériques.
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