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Analyses & Opinions

Touche pas à mon pouvoir!

Détails: Catégorie : Opinions; Publié le mercredi 26 mars 2014 23:48

dieudone-saincy Définitivement ce pouvoir Tèt Kalé n'aime pas trop quand on leur rend la vie dure à travers les medias ou lors de débats publics.

Qu'on se le rappelle: Ne supportant pas la résistance de certains parlementaires, il y a pas longtemps, le ministre chargé des relations avec le parlement, Ralph Théano avait traité les députés « d'enfant mono parental ». Dans le clash verbal qui opposait gros Lambert vs Levaillant, l'ancien sénateur taxait le député de Desdunes de chauffeur de taxi. Comme si c'était dans le sang, récemment, le sénateur Ti-Lambert a montré son talent de boxeur face à l'étudiant Daniel Theodore à Jacmel venant le démentir lors d'une réunion politique. Jacmel encore. Jacmel toujours. Un juge avait goûté la saveur du cracha du sénateur Edo Zenny.

Lors du fameux marathon de RTVC pour la sélection de foot pour la Gold Cup, le député Thimoléon, actuel président de la chambre basse avait agressé Me Newton St-Juste. Il avait fallu ce jour-là l'intervention du PDG Patrick Moussignac pour éviter le pire entre les deux hommes. Et pour rester à RTVC, c'était au micro de Matin Caraïbe que le chef de l'Etat allait traiter l'icône, l'infatigable, la patriote, la journaliste et Président de l'ANMH, Liliane Pierre Paul de « Tilili ».

La volition et le goût de rapetisser les gens sont des phénomènes innés de ce pouvoir. C'est devenu tellement contagieux au point que le très populaire député devenu sénateur Steven Benoit (opposant ou allié du pouvoir Martelly/Lamothe) s'est laissé contaminé à cause de sa crédulité accentuée. Soit dit en passant notre Steven déplore toujours après que le mal ait déjà causé les dommages (Amendement de la Constitution : abandon intempestif de la séance au cours d’un important vote; « Désaccord » de El Rancho : n’a pas su quand abandonner, plutôt insistance à y participer et apposer sa signature avec allégresse sans lire a priori le contenu du document et sans l’aval de ses pairs). A rappeler, après l’incident lors du vote des amendements, il s’était promis de ne jamais signer un document sans vérifier son contenu. Il vient justement de récidiver !

On a eu droit de la part du président Martelly à : Ti avoka pov (Mes. André Michel et Newton St-Juste); Tilili (Liliane Pierre Paul); Ti politisyen. Ce tout dernier « Ti » venu de l'homme du salaire minimum exige le respect maximum.

Les « Ti » ne seraient plus ce qu’ils étaient avant. Que sont devenus nos « Ti » si affectueux : Titide, Tirené ? Avec le temps les « Ti » se suivent mais ne se ressemblent plus.

Shalom. Dieudonne Saincy. DS

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