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Le Groupe 77 et le RDNP appellent à la mobilisation
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- Publié le jeudi 30 août 2012 12:42
Le porte-parole du Groupe 77, André Michel, Janin Leonidas, membre du Rassemblement des démocrates nationaux progressistes (RDNP) et Maitre Newton Saint-Juste ont donné une conférence de presse pour lancer un appel à l’unité contre les démarches dictatoriales du président Michel J. Martelly, ce mercredi 29 août 2012 à la rue Capois.
La situation sociopolitique du pays se détériore. Face à cette dérive, les leaders des partis politiques se positionnent. Ils appellent à la mobilisation en vue de contrecarrer le plan de l’équipe Tèt Kale. Selon le porte-parole du Groupe 77, il est impératif que les différentes tendances et plateformes politiques s’érigent en un faisceau convergent pour défier le plan « Rose ».
De l’avis du juriste, L’affrontement démocratique est inévitable. La bataille se jouera dans la confrontation et se gagnera à travers les rues de la République. Pour éviter le pire, dit-il, la mobilisation constitue le frein. Qui veut la paix prépare la guerre (Sic).
Maitre Michel a avoué que l’accession du président Michel Martelly à la Magistrature suprême de l’État est le fruit d’un concours de circonstances, d’un accident de l’histoire. Cela ne lui accorde en aucun sens les prérogatives à enrober la Constitution du pays comme bon lui semble. Les élites, affirme l’homme de loi, doivent s’unir pour éviter au pays cette dictature qui se profile à l’horizon.
À entendre Me Michel les agissements du chef de l’État n’ont rien à voir avec ses promesses électorales. Toute sa démarche consiste à se pérenniser au pouvoir. Car, soutient-il, la classe moyenne continue à se décapitaliser de jour en jour. Aucune initiative concrète n’a été enclenchée en vue de lui accorder accès au crédit.
Pour sa part, Me Newton Saint-Juste a saisi l’occasion pour renouveler ses dénonciations à l’encontre de la Première dame de la République, Sophia Saint Rémy Martelly. À son avis, le Parquet de Port-au-Prince a dû mal à s’astreindre aux applications de la loi. Il critique le commissaire récusant sa qualité pour dénoncer des cas d’infraction. Une capacité qu’accorde le code d’instruction criminelle en son article 21. Il suffit que le citoyen soit témoin de ce qu’il révèle, a-t-il martelé.
Reynold Aris
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Source: Le Matin