Actualités

Agression des manifestants du « parti haïtien tèt kale » (PHTK) contre les locaux de la station de radio « Caraibes FM »

Nous condamnons énergiquement l'agression des manifestants du « parti haïtien tèt kale » (PHTK) contre les locaux de la station de radio « Caraibes FM » le samedi 14 mai dernier. Heureusement qu'il n'y a eu que des dégâts matériels. Toutefois, ce geste est très symbolique et révèle toute l'intolérance qui traverse certains esprits aujourd'hui. Nous constatons que les membres de ce parti au nom bizarre né au pouvoir au moment où son chef était encore aux affaires ne s'embarrassent d'aucun scrupule pour essayer de faire accepter leur agenda de perpétuation au pouvoir. Ils font fi des valeurs démocratiques universelles qui régissent toute société civilisée.

Ces méthodes surannées nous conduiront inévitablement à l'affrontement et au chaos. Cette unité nationale dans la diversité que nous recherchons s'éloigne de plus en plus avec ces actes irréfléchis que commettent des têtes brûlées à la recherche de glorioles. Ils tentent d'installer un climat de peur et de violence pour arriver à leur fin. Ils attaquent des commissariats de police, comme cela s'est produit aux Cayes dans la nuit du 15 au 16 mai dernier. Ces actions non encore revendiquées mais bien annoncées relèvent de pratiques d'esprits tordus, nostalgiques des régimes totalitaires passés. Nous présentons nos sympathies aux parents du policier abattu et également aux parents et amis de ceux qui sont tombés en se laissant sottement utiliser par de petits chefs de pacotille aux ambitions démesurées qui se croient capable d'être des guides dans une situation aussi complexe et délicat que celle d'Haïti d'aujourd'hui...

Depuis quand des « démocrates » refuseraient-ils la transparence, la vérité sur une opération électorale controversée ? Au contraire, ils auraient dû être les premiers à réclamer la formation d'une commission indépendante de vérification et d'évaluation du scrutin. On les retrouve aujourd'hui en face de leur complice d'hier, celui avec qui ils ont concocté un soi-disant accord pour s'accaparer du pouvoir. En ces temps-là, l'alliance avec le secteur rétrograde de l'oligarchie et la frange corrompue de la dite communauté internationale contre les intérêts nationaux ne les dérangeait guère. Il s'agissait pour eux de s'assurer de garder le pouvoir avec une doublure et surtout d'en écarter les forces progressistes du secteur démocratique et populaire. A ce moment-là, tous les coups étaient permis y compris un coup d'état parlementaire.

Ils ne s'attendaient pas à être abandonné par celui qui justement n'a aucun état d'âme et qui semble plutôt s'évertuer à reproduire le système tout en faisant semblant de le changer. Ils auraient dû savoir que les pions sont interchangeables au sein de ce système qui génère la misère, les inégalités et la corruption. Aujourd'hui, nous pensons qu'ils feraient mieux d'aller réfléchir sur leurs méfaits en attendant le verdict de la vérité, de la justice et de l'histoire.

KONAKOM: Le parti politique moderne pour le renouveau d'Haiti