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Fanmi Lavalas, Fusion, Inite et d’autres partis réclament la formation d’un nouveau CEP

marise nacisse paul denis

Fanmi Lavalas, Fusion, Inite, Ayisyen Pou Ayiti, Mopam, FOS NODES, M.A.S, M.R.A ont réclamé « la formation, dans le plus bref délai, d'un CEP équilibré et crédible, respectant l'esprit et la lettre de la CONSTITUTION » dans une déclaration rendue publique ce lundi12 mai 2014.

Ces partis ont invité « tous les acteurs concernés à se concerter dans le plus bref délai en vue de désigner des personnalités crédibles au sein du CEP, et de créer un environnement serein pour la réalisation d'élections dans les conditions acceptables ».

Pour eux, l'actuel CEP « tel que formé ne peut inspirer confiance aux partis politiques, aux citoyens et citoyennes, foncièrement attachés aux valeurs démocratiques ».

Plus loin, ces partis de l'opposition ont dit qu'ils sont « convaincus que des élections frauduleuses et exclusives, au lieu de résoudre la crise que connaît le pays, ne feront que l'aggraver et nous conduire vers le chaos. »

Ils considèrent « l'arrêté de nomination, le 6 mai 2014, des membres du Conseil électoral provisoire, suivi de leur prestation de serment et de leur installation sans l'aval du Parlement et du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, ne fait que décrédibiliser davantage le processus électoral et qu'accentuer la crise ».

Ces structures politiques ont, plus loin, affirmé qu'elles « condamnent les violations systématiques de la Constitution par le président Martelly, ce dès son accession au pouvoir le 14 mai 2011 ».

Dans la foulée, ces partis politiques estiment « que le président est responsable de la non-tenue des élections depuis la fin de l'année 2011, en violation de l'article 136 de la Constitution ».

Ces partis politiques ont décoché une flèche en direction de la communauté internationale. Ils disent être « plus que jamais préoccupés par le soutien inconditionnel de la communauté internationale, via le CORE Group, aux dérives du régime Martelly ».

La prise de position de ces partis politiques intervient quelques heures après l'installation de 7 des 9 membres du CEP en présence de plusieurs représentants de la communauté internationale.

Accusés de partisannerie, la patronne de la MINUSTAH et le CORE Group ont constaté le 9 mai le lancement du processus électoral malgré les critiques de l'opposition au chef de l'Etat Michel Joseph Martelly.

Ces représentants de la communauté internationale avaient également appelé à la poursuite du dialogue pour la tenue des élections cette année entre tous les acteurs politiques. Le 6 mai, Michel Martelly a annoncé qu'il mettait le cap sur les élections en exprimant sa fatigue des réunions interminables et des palabres.

Roberson Alphonse
Le Nouvelliste

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