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Ce Steven Benoit !!! Après avoir signé l’accord d’el Rancho il s’est rendu compte que l’article 12 est anti constitutionnel

 accord politique-k-plim-steven-benoirK-plim et Steven Benoit librement apposant leurs signatures a l'accord d'El Rancho

Que dit l'article 12 ?

Article 12 : Dans le cas où les amendements à la loi électorale prévus et proposés dans le cadre du dialogue ne sont pas votés par les deux branches du Parlement dans le délai imparti à l’article huit (8) du présent accord, les Parties constatent avec le Conseil Electoral Provisoire (CEP) l’impossibilité matérielle d’appliquer les articles visés, lesquels seront mis en veilleuse par le CEP.

Une loi votée par le Parlement doit être appliquée et non mise en veilleuse. Le CEP est tenu d’appliquer la loi.

Steven Benoit à scié la branche sur laquelle il est assis

Voici un homme qui a failli de peu être le président de la république   et qui a fait montre d’une légèreté que d’aucuns qualifient de complicité avec ses vieux amis de l’équipe rose de Pétion Ville. Steven Benoit est trop intelligent pour s’être laissé mener en bateau, c’est un choix délibéré a déclaré l’un de ses collègues.

Il faut également souligner l’incohérence de Sauveur Pierre Etienne de l’OPL qui se dit dans l’opposition mais qui d’après un journaliste de scoop FM a donné le quorum à Martelly en soutenant le camp du pouvoir en signant un accord nous ajoutons complètement illégal qui ne fait qu'affaiblir d'avantage les institutions et donner tout le pouvoir au bandit légal Michel Martelly.

Un troisième élément que tout le monde veut éviter de discuter c’est l’influence du nouveau cardinal sur la signature de cet accord du diable comme le qualifie le journaliste Louko Desir de Zenith FM. Les participants a majorité catholique ne voulant pas se voir en face du cardinal et voulant être toujours en odeur de sainteté ont signé l'accord du discorde tête baissée.

Tout Haiti vous invite à lire le texte plus bas ou en dépit de toutes les résistances faces à cet désaccord l'honorable Steven Benoit continue a justifier sa position Tèt anba

Steven Benoît et les bugs de l'accord du dialogue interhaïtien

De nombreuses voix se sont élevées cette semaine pour dénoncer l'article 12 de l'accord final du dialogue interhaïtien prévoyant que les acteurs peuvent passer outre au cas où le Parlement n'aurait pas amendé la loi électorale dans le délai de dix jours francs prévu dans le document. Même le sénateur Steven Benoît, qui a pourtant apposé sa signature au bas du document, a dénoncé mercredi cet article qu'il qualifie d'anticonstitutionnel.

«Aucun parlementaire n'aurait accepté cet article anticonstitutionnel. Même les députés proches du pouvoir ne lui feraient un tel cadeau», a déclaré le sénateur Steven Benoît, rappelant la prérogative constitutionnelle des parlementaires. Le gouvernement peut nous envoyer tout ce qu'il veut, nous avons le choix de les voter ou pas, a-t-il poursuivi.

« Cet article 12 ne devait pas être adopté vendredi, nous avons été surpris de constater qu'il a été introduit dans le document », explique le parlementaire joint au téléphone depuis Genève où il participe à l'assemblée des parlementaires. La veille, dans les discussions avec l'exécutif, les sénateurs Dieuseul Simon Desras, Andris Riché et lui auraient formulé leurs réserves par rapport à cet article.

« Nous avons des réserves sur pratiquement tous les articles, spécialement ceux qui sont en contradiction avec la Constitution », indique le sénateur, déplorant le fait que ces remarques n'ont pas été prises en compte.

Le sénateur promet une conférence de presse à son retour au pays pour dévoiler les quatre vérités concernant tout le processus du dialogue. Il invite ses collègues Dieuseul Simon Desras et Andris Riché à faire autant tout en écartant la thèse que ces derniers l'auraient piégé en le laissant signer seul le document à l'hôtel El Rancho vendredi.

Même s'il ne veut pas admettre qu'il a été dupé ou qu'il a fait preuve de légèreté, le sénateur de l'Ouest critique ce qu'il appelle certaines erreurs de procédure. A l'hôtel El Rancho, le document sur lequel on devait discuter et auquel on devait apporter des modifications était projeté. Ce n'est qu'au moment de la signature qu'on a eu accès au document. Même le sénateur Dieuseul Simon Desras ne l'avait pas eu auparavant pour pouvoir en discuter avec les pères conscrits, raconte Steven Benoît, qui croit qu'il faut corriger à l'avenir ces erreurs.

Mais malgré ces imperfections et les pierres d'achoppement que constitue ce fameux article 12, Steven Benoît n'entend pourtant pas cracher sur l'accord obtenu suite à de nombreuses tergiversations. « Ce sont les gens qui ne veulent pas des élections qui cherchent la petite bête » dit-il.

Le parlementaire s'en prend aux dirigeants des partis politiques qui avaient abandonné le train du dialogue en cours de route sous prétexte qu'il y avait trop de «petits partis». «Ils avaient accepté d'entamer les discussions avec ces petits partis. Ils ont abandonné parce que les résolutions adoptées n'allaient pas dans le sens de leurs intérêts. C'est presque du vagabondage», vilipende le parlementaire avant d'affirmer que la plupart de ces leaders politiques n'ont jamais été partisans des élections.

C'est irresponsable, lance-t-il, à l'endroit de ses pairs qui menacent de boycotter les séances au Sénat de la République à cause de la signature de l'accord final du dialogue interhaïtien. C'est dans le cadre des séances qu'ils peuvent faire valoir leurs points de vue, conseille Steven Benoît, qui croit nécessaire d'amender la loi électorale votée à la fin de l'année 2013 au Parlement haïtien pour que les élections puissent avoir lieu en 2014.

Danio Darius
Source: Le Nouvelliste

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