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Menace de mort du régime Martelly-Lamothe contre le député Tolbert Alexis président de la chambre des députés
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- Publié le mercredi 20 mars 2013 13:31
Jean-Tolbert Alexis menacé, la majorité présidentielle ne tient qu'à un fil
5 h 30. Les députés du PSP (Parlementaires pour la stabilité et le progrès) et du PRI (Parlementaires pour le renforcement institutionnel) se serrent les coudes.
« L'important aujourd'hui c'est de se mettre ensemble pour supporter le président de la Chambre des députés, Jean-Tolbert Alexis, qui est menacé par le pouvoir suite à la communication à l'exécutif des noms des trois représentants du corps législatif au Collège transitoire du Conseil électoral permanent », a confié le député Acklush Louis-Jeune dans la cour du Parlement mardi en fin d'après-midi.
A défaut d'une séance plénière pour laquelle l'appel nominal a été effectué, les députés ont préféré se réunir à huis clos afin de se concerter sur la suite à donner.
En off, les députés du PSP ont dénoncé des menaces de mort par téléphone au député Jean-Tolbert Alexis.
« Une réunion aurait été organisée par des membres de l'exécutif pour mettre fin à la vie du président de la Chambre basse et certains députés du bloc majoritaire », a révélé un membre influent du PSP requérant l'anonymat.
« Tous nos téléphones sont actuellement sur table d'écoute », a déclaré avec conviction notre source, confirmant que les députés du PSP ont été malmenés lors d'une rencontre avec le chef de l'Etat à l'hôtel Montana la semaine dernière.
Le bureau du député Alexis, par le biais de son responsable politique, Deshommes Présangloire, un vieux militant politique de Fanmi Lavalas, n'a pas caché son indignation suite aux menaces de mort dont fait l'objet le représentant de Croix-des-Bouquets/Thomazeau à la 49e législature.
« La vie du député Jean Tolbert Alexis, notre député à nous, est sous la responsabilité du pouvoir en place », a juré M. Présangloire, dans la cour du Parlement, disant être mandaté par le parlementaire pour parler en son nom.
Le président de la Chambre des députés, poursuit celui qui se présente comme un porte-parole du député Alexis, a déjà remis au président Martelly le véhicule blindé qui était en sa possession.
Yvince Hilaire
Source: Le Nouvelliste