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Où est actuellement incarcéré Clifford Brandt ?

Haïti –Justice/ Sécurité : Où est actuellement incarcéré Clifford Brandt ?

Le commissaire du gouvernement, près le tribunal civil de Port-au-Prince, Lucmane Delille affirme ne pas être en mesure de confirmer ou non si l'ordonnance de la juge d'instruction Gabrielle Pierre Domingue, sur le dossier de Clifford Brandt, a été exécutée.

Delille affiche ce silence, alors qu'il revient au parquet d'assurer cette exécution.

En tout cas, l'inculpé de kidnapping, Clifford Brandt, et ses acolytes doivent être incarcérés au pénitencier national, le principal centre de détention du pays situé au centre de la capitale, selon l'ordonnance.

Dans son ordonnance, la juge d'instruction Dominique ordonne que Clifford Brandt et ses compagnons, environ une vingtaine, soient « pris de corps et écroués au pénitencier national, s'ils ne s'y trouvent déjà ».

La même conclusion d'enquête requiert également que ces derniers soient « envoyés devant un tribunal criminel et jugés sans assistance de jury ».

Après son arrestation le 22 octobre 2012, Clifford Brandt a été envoyé, dans un premier temps, à la prison de Carrefour (municipalité au sud de la capitale) avant d'être, ensuite, transféré à la nouvelle prison de Croix-des-Bouquets (au nord-est de Port-au-Prince).

Des organismes de défense de droits humains ont considéré cette démarche comme un traitement de faveur, à l'égard de l'homme d'affaires inculpé de kidnapping et de plusieurs autres chefs d'accusation.

Environ une semaine après la publication de cette ordonnance, personne ne souhaite indiquer si celle-ci est ou non exécutée, comme requis.

La coordination de la plateforme des organisations de défense des droits humains (Pohdh) « doute » que le présumé kidnappeur ait déjà été transféré au pénitencier national.

Le kidnapping de Coralie et de Nicolas Moscosso, au début du mois d'octobre 2012, représente l'élément qui a conduit à l'arrestation de Clifford Brandt et aux actions visant le démantèlement de ce réseau de kidnappeurs.

Source: Alterpresse