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La marche vers les elections promises pour la fin de l’annee, une veritable galère
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- Publié le jeudi 7 mars 2013 14:20
Aura-t-on des élections avant la fin de cette année ? Le scepticisme gagne de plus en de secteurs. Le conseil supérieur du pouvoir judiciaire n'est toujours pas en mesure de resoudre les difficultés relatives à la désignation de ses représentants au CTCEP.
La situation au parlement n'est pas totalement différente alors qu'au moins un des représentants de l'Exécutif au conseil electoral special est contesté.
Les députés qui font partie de la commission bicamérale appelée a choisir les représentants du parlement au CTCEP se sont réunis dimanche à Port-au-Prince en présence du sénateur Andrice Riché, également membre de ladite commission.
Les parlementaires entendaient se fixer sur les 3 representants dont les noms devraient être soumis ce lundi avant minuit au parlement avant l'expiration du mandat de la commission.
Le député Jean Danton Léger qui n'a pas participé à la rencontre affirme qu'il se soumettra à la position de la majorité sachant qu'il y a urgence.
Le parlementaire avertit cependant que, si avant la fin de l'année, les élections ne sont pas réalisées dans le pays, il demandera le départ de tous les élus, le chef d'Etat et les parlementaires.
Un tel constat voudrait dire que nopus avons echoue. A lamnce le depute de Leogane. Le sénateur Andrice Riché qui a pris part à la rencontre s'est inscrit en faux contre les déclarations selon lesquelles, les représentants du parlement au CTCEP auraient été choisis lors de la réunion.
Il affirme avoir plutôt profité de la rencontre pour faire valoir son point de vue selon lequel, les parlementaires devraient solliciter une nouvelle prolongation de leur mandat, sachant que le travail qui leur est confié doit être fait a tête reposée et sans précipitation.
Le député Emmanuel Fritz Gérald Bourjolly dénonce, lui, les tractations en cours au CSPJ pour revenir à la case de départ avec la confirmation des conseillers contestés choisis le 24 juillet dernier et de manière irrégulière, selon lui.
Le parlementaire a rappele que le 9 octobre dernier, un vote régulier avait permis de désigner 3 nouveaux représentants du pouvoir judiciaire au CSPJ. Il estime que le président de l'institution agit comme une personne mandatée pour retarder le processus électoral.
Le CSPJ, rappelle-t-on, avait elu ces 3 nouveaux representants avant meme davoir obtenu le depart des 3 premiers.
Au Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CJSP), la situation n'est pas différente. Les violons ne s'accordent pas la non plus.
Une rencontre organisée dimanche pour tenter, selon le president du CSPJ, Anel Alexis Joseph, de normaliser la situation, s'est terminée en queue de poisson. 4 commissaires ont quitté la rencontre au moment où l'on s'apprêtait à passer au vote, une proposition du président de l'institution.
Me Joseph s'est toutefois refusé à commenter la teneur de sa proposition.
Le secrétaire exécutif de la Plateforme des organisations de droits humains (POHDH), a dénoncé le président du CSPJ qu'ìl accuse d'etre en train de préparer une résolution pour confirmer les 3 représentants contestés du pouvoir judiciaire au CTCEP ou à en designer 3 autres.
Ce serait scandaleux, a dit Anthonal Mortimé qui qualifie cette proposition d'indécente rappelant que, le 9 octobre dernier, le CSPJ avait désigné 3 nouveaux représentants devant siéger au CEP.
Si beaucoup ont aujourd'hui perdu la confiance dans la capacité du CSPJ à contrôler le pouvoir judiciaire, c'est entre autres, à cause du comportement de son président, opine le défenseur de droits humains.
Pour ce qui est de la rencontre de dimanche, le responsable des droits humains opinent que si c'est cette proposition qui a été soumise au vote, les 4 conseillers qui ont quitté la réunion ont eu raison de le faire.
Pour sa part, le professeur Patrick Elie estime que la population a perdu confiance dans le processus de formation du CEP special.
La premiere responsabilite en incombe, selon lui, au president Michel Martelly qui fait tout pour controler l'institution electorale et rafler tous les postes a pourvoir.
Il a egalement fustige les parlementaires qui se sont livres, a-t-il dit, pieds et mains lies, a l'executif pour des avantages personnels.
Dans le cadre de la formation du CEP, Patrick Elie estime quìl y a des problemes partout : au CSPJ, au Parlement et aussi au niveau de l'Executif qui a, a-t-il dit, cree un veritable scandale en faisantchoix de Me Josue Pierre-Louis, comme lùn de ses representants au CEP
Contrairement a d'autres secteurs, M. Elie croit que le chef de l'Etat veut organiser les elections. Et les manœuvres de diversion, a-t-il dit, visent a retarder le processus, le temps pour l'Executif d'achever ses mises en place.
Mais, Patrick Elie garde un certain optimisme : pourvu que le ''secteur democratique'' comprenne l'urgence et la necessite de se mettre nsemble pour contrer la razzia anti-democratique qui s'annonce. AHP