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Ranmase: Fermond Judes-Paul, Un racketteur nommé juge pour libérer un criminel le conseiller de Martelly Calixte Valentin d’après le RNDDH
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- Publié le lundi 26 novembre 2012 03:43
Ennuyeux d'être juge et d'avoir libéré Calixte Valentin
Fermond Judes-Paul, qui est venu à Ranmase pour "laver l'affront et le discrédit jeté sur lui par le RNDDH", aura passé une matinée cauchemardesque où il aura essuyé des quolibets et les railleries de presque tout le panel, à commencer par Pierre Espérance, le secrétaire Exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains qui a dit à l'émission maintenir toutes les accusations portées contre ce juge d'Instruction de la Croix des bouquets, coupable aux yeux du Réseau d'avoir libéré un criminel (Calixte Valentin) dans un dossier à scandale.
Tantôt remonté et même très remonté contre le RNDDH, tantôt "cool" et même plaisant par moment, le malheureux juge ne savait où donner de la tête avec un Newton St Juste déterminé à le débouter par des allusions à peine voilées à son passé de "racquetteur " au tribunal de Paix de Delmas où il aurait été arrêté pour des activités illicites, comme l'a d'ailleurs rapporté le RNDDH dans cette correspondance adressée au CSPJ (Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire) par laquelle elle souhaite voir cette instance enquêter sur les décisions rendues par ce magistrat pour le mettre hors du système.
"En fait, confie Pierre Espérance, celui-ci n'aurait jamais dû être juge d'instruction en raison de son passé douteux".
Le sénateur Jn-Baptiste Bien-Aimé a encore enfoncé le clou quand il a obligé Fermond-Judes Paul a dévoilé la date de sa nomination par le ministère de la justice (Juin de cette année). "Merci pour la réponse et c'est la preuve par quatre que vous avez été nommé pour venir accomplir une mission, celle de libérer le conseiller spécial du président Martelly", a ajouté le parlementaire non sans s'interroger sur la corruption que le président Martelly et son ministre de la justice (Jn Renel Sanon) ont encouragée dans le système avec des décisions clairement et politiquement motivées.
"Et il lui a fallu des hommes comme Fermond Judes Paul pour accomplir ses sales besognes", a ajouté pour sa part Me Newton St Juste.
Alors que le magistrat incriminé a tenté en vain d'allumer les projecteurs de préférence sur Pierre Espérance accusé de détenir un trésor de guerre pour salir la réputation "d'honnêtes gens", celui-la a juré que son Organisation (RNDDH) fera tout son possible pour débarrasser "la justice d'un élément aussi encombrant que ce monsieur" qu'il refuse d'appeler magistrat. Anthonal Mortimé de POHDH a supporté les accusations du RNDDH de même que les démarches entreprises auprès du CSPJ pour débouter le juge instructeur. Le secrétaire d'Etat à la sécurité publique, Réginald Delva a assisté aux discussions animées, passionnantes et passionnées entre le juge et le panel sans intervenir. Il avait plutôt préféré insister sur les efforts de la police pour dérouter les bandits et les kidnappeurs sans vraiment convaincre Me Newton St Juste qui croit plutôt lui-même que la propension de M. Delva à se mettre toujours au-devant de toutes les enquêtes policières semble plutôt aider les bandits qui trouvent, dans les déclarations du secrétaire d'Etat, les informations dont ils auraient besoin pour fuir et empêcher la conclusion de ces enquêtes comme dans celle de Clifford Brandt par exemple.
Le sénateur Bien-Aimé est lui aussi d'avis que M. Delva ne facilite pas le travail de la police car, n'était-ce la vigilance des citoyens de sa région (Nord'Est), des présumés complices dans cette affaires (8) dont le chauffeur de l'ancien commissaire de police et bras droit du président Martelly, Ralph Fétière auraient eu le temps de fuir vers la République dominicaine. L'économiste Camille Charlmers a estimé que malgré les efforts des autorités, le grand banditisme et l'insécurité restent le défi majeur de l'heure surtout à un moment où "une mauvaise propagande fait croire que le pays est ouvert au business". Le dirigeant altermondialiste croit même que le pays est très mal géré par des dirigeants qui passent le plus clair de leur temps en visite à l'étranger et ceci même pour des dates symboliques de notre histoire (le 18 Novembre par exemple) témoignant ainsi leur mépris par rapport à l'épopée des héros de notre indépendance nationale. L'ambassadeur Edwidge Lalanne qui a servi ce régime pendant quelques mois au bureau de la CARICOM à Port-Au-Prince a véritablement tourné sa veste pour questionner la moralité du Vatican qui a reçu le président Martelly en audience.
"S'il le reçoit, c'est qu'il le juge aussi moral que lui et aujourd'hui le pape Benoit XVI a fermé le débat sur l'immoralité présumée du président Martelly et de son passé de débauche", a encore déclaré l'ancien transfuge de la campagne de Mme Mirlande Manigat.
Le sénateur Bien-Aimé a annoncé un "séisme politique" avec une conférence de presse pleine de révélations que son collègue Steven Benoit pourrait faire cette semaine si bien sûr les pères conscrits ne se mettent pas d'accord pour réunir le quorum et discuter de ces faits d'une gravité extrême en séance plénière ce mardi. Jn-Baptiste Bien-Aimé est néanmoins venu avec un dossier chaud concernant le consulat de Santiago où des proches du député Benoit Laguerre (son frère et une concubine notamment qui sont en poste comme agents consulaires) sont à couteaux tirés pour une affaire de faux passeports. Les faits sont relatés dans les médias dominicains et ils (nos voisins) nous prennent pour la risée du monde, évidemment.
Jean Monard Metellus
Photos de Wilner St-Val
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