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Des commerçants dominicains rejettent la proposition de fermer les marchés frontaliers haïtiano-dominicains

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Des commerçants de Dajabon et de Pédernales ont réagi dimanche  contre la proposition du premier ministre haïtien Laurent Lamothe de fermer les marchés frontaliers binationaux.

Le premier ministre expliquait sa proposition par le fait que ces marchés favoriseraient la contrebande et les malaises économiques et sociaux entre les  deux pays

Le président de la Féderation des commerçants de Dajabon, Freddy Morillo, a fait savoir qu'une mesure de cette nature serait un coup dur  pour les petits et moyens commerçants des deux pays, étant les plus affectés

" Les résultats des marchés bi-nationaux ont été si bénéfiques pour les deux peuples que des organismes internationaux comme l'Union européenne envisagent des mesures pour améliorer leur fonctionement et leur développement",  a indiqué M. Morillo.

Pour sa part, Ninoska Camilo, presidente de l'Association des Femmes de "Nueva Esperanza" à Dajabón, considère que la proposition du premier ministre haïtien, affecterait considérablement les populations des deux côtés de la frontière  et augmenterait la contrebande, la déliquance et les violations  de droits humains


Mme Camilo estime qu'avant de fonctionner avec les régulations actuelles, le commerce se réalisait dans la clandestinité et les femmes qui traversaient la frontière, étaient violées et maltraitées par des éléments sans scrupule.

Le président de l'Organisdation  Solidarité Frontalière, le père Regino Martínez, a exprimé lui aussi sa totale desapprobation de la proposition de Laurent Lamohe, considérant que, contrairement à l'opinion du premier ministre haïtien, l'inter-échange commercial dans ces marchés, évite l'illégalité et la contrebande

Ce qui se fait aujourd'hui à la lumière du jour, il y a longtemps qu'il se rálisait dans la clandestinité dans la noirceur de la nuit, a indiqué le père  Martinez.

Ce sont en majorité des produits dominicains qui sont écoulés lors des journée de marchés binationaux.

AHP