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Economie

André Michel demande au gouvernement de Privert de faire le retrait de la mesure d'augmentation des prix des produits pétroliers

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Me Andre Michel, le candidat au sénat pour le département de l'ouest sous la bannière du RDNP condamne avec fermenté la décision incompréhensive du gouvernement provisoire de Jocelerme Privert d'autoriser une augmentation des prix des produits pétroliers à la veille de la rentrée des classes et à moins de deux mois des élections prévues pour le 9 Octobre 2016.

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Pourquoi la commercialisation de 720 mille sacs de riz du Vietnam, en pleine période de récolte de riz national ?

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« C’est vrai que la campagne électorale a déjà commencé, mais elle ne devrait pas être faite sur le dos des agricultrices et agriculteurs de riz », met en garde le Collectif pour la défense et le développement agricole dans la Vallée de l’Artibonite (Coddaval).

Le Collectif pour la défense et le développement agricole dans la Vallée de l’Artibonite (Coddaval) alerte l’opinion publique sur une décision gouvernementale de commercialiser 18 mille tonnes métriques de riz (720 mille sacs), en provenance du Vietnam, durant la période de récolte de riz (août – octobre 2016) dans la Vallée de l’Artibonite.

« Le riz du Vietnam va envahir le marché (national). Le prix du riz de l’Artibonite [qui] va (ainsi) baisser considérablement ; sera défavorable aux planteurs et commerçants de riz dans l’Artibonite », relève le Coddaval, dans une note en date du jeudi18 août 2016 et transmise à l’agence en ligne AlterPresse.

Une telle décision gouvernementale, de commercialiser du riz importé, en provenance du Vietnam, au détriment de la production nationale de riz, actuellement en phase de récolte dans la Vallée de l’Artibonite, traduirait-elle une volonté institutionnelle (délibérée ?) de mépriser réellement les intérêts des productrices et producteurs de riz en Haïti ?

Le regroupement de différentes organisations, impliquées dans la production agricole (notamment de riz) dans la Vallée de l’Artibonite, se demande : est-ce qu’il y a vraiment des gens qui réfléchissent à la tête du pays, avec l’adoption de dispositions institutionnelles qui risquent de concurrencer négativement, voire de détruire la production de riz dans la Vallée de l’Artibonite.

« C’est vrai que la campagne électorale a déjà commencé, mais elle ne devrait pas être faite sur le dos des agricultrices et agriculteurs de riz ».

Il faut cesser de politiser la distribution des engrais dans l’agriculture nationale, exige le Coddaval

Les planteurs de riz, surtout dans la Vallée de l’Artibonite, font face à une absence de disponibilité d’engrais, en qualité et en quantité. Les prix de ces engrais ne sont pas accessibles, signale le Coddaval, qui constate « l’échec » du programme d’Etat, qui ambitionnait de favoriser, à meilleur prix, par les productrices et producteurs de riz, l’acquisition des engrais pour leurs plantations.

C’est comme si l’Etat haïtien ne pouvait point agir, d’avance : ni sur la qualité et la quantité d’engrais qui devraient être commandés, ni sur la façon dont ces engrais devraient arriver aux mains des planteurs, à chaque campagne de production de riz national.

Le Ministère de l’agriculture, des ressources naturelles et du développement rural (Marndr) doit prendre des dispositions institutionnelles pour mettre sur pied, de manière durable, « chaque année, en toute transparence, une politique publique sur la question de l’engrais : une politique claire, qui engage l’Etat, les entreprises qui font le commerce des engrais dans le pays,ainsi que les agricultrices et agriculteurs.

L’Etat doit protéger et encadrer le processus de disponibilité et de distribution des engrais, en les rendant accessibles aux agricultrices et agriculteurs, tout en évitant que ces engrais soient accaparés (comme dans un passé récent) par des parlementaires et d’autres autorités « qui en profitent ».

Le Coddaval demande au Marndr de jouer, effectivement, « son rôle d’arbitre, sans parti pris », en cherchant « à défendre, réellement, les intérêts des productrices et producteurs, agricultrices et agriculteurs », qui ont, véritablement, besoin d’engrais pour la production agricole dans la Vallée de l’Artibonite.

Source: Alter Presse
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Les Haïtiens se serrent la ceinture pour régler leurs affaires

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Par Leslie Péan, 25 juillet 2016  ---  Six ans après le traumatisme du tremblement de terre, les Haïtiens semblent avoir fini par comprendre que pour sortir des affres qui jalonnent leur quotidien, ils doivent prendre les devants et agir vite. Cela demande de remettre les pendules à l’heure. Pour éviter coûte que coûte l’imposition d’un candidat se réclamant du « banditisme légal » comme vainqueur aux prochaines élections présidentielles du 9 octobre 2016, les Haïtiens n’ont d’autre choix que d’emprunter la seule voie qui correspond à la souveraineté : l’autofinancement. Une initiative du président provisoire Jocelerme Privert qui risque d’avoir l’effet d’un électrochoc sur les mentalités. La crédibilité des élections à tous les échelons est à ce prix par la mise en place d’un processus ouvert, démocratique et responsable.

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Financement électoral, diplomatie et lutte contre la corruption

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Par Leslie Péan, 8 août 2016  ---  Cela fait longtemps depuis qu’Haïti s’est privée du droit de financer ses propres élections. Une gageure que le gouvernement intérimaire de Jocelerme Privert est en train de tenir. Cet acte de souveraineté ouvre la voie à un voyage introspectif en faveur d’un autre modèle de rapport avec la vie tout court. Face à une société au bout du rouleau, cette ultime initiative est-elle celle de la dernière chance? Est-ce mettre un cautère sur une jambe de bois ? Au fait, comme l’indique le Tableau 1, Yves Romain Bastien, le Ministre des Finances, a dû abattre un travail colossal après la catastrophe financière et économique laissée par le parti PHTK en février 2016.

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L’ONA veut être remboursé d'une dette de 1,2 milliard de gourdes contractée par l'Etat haïtien sous Martelly

L'ONA, entre le 25 septembre 2015 et le 21 janvier 2016, a octroyé à l'Etat haïtien, à travers le ministère de l'Economie et des Finances (MEF), quatre prêts totalisant 1 milliard 260 millions de gourdes. Le MEF demande aujourd'hui qu'on lui fasse « parvenir les copies des dossiers de prêts ».

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Exportation de mangues vers les USA, baisse considérable en 2016

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L'exportation de mangues francisque vers les États-Unis d'Amérique en 2016 connaît une baisse visible par rapport à l'année dernière. Si le pays est en position de force pour atteindre les objectifs des acheteurs qui projetaient d'importer 2 345 459 boîtes de mangues d'Haïti, il faut toutefois admettre que les chiffres de cette année sont de loin inférieurs à ceux de 2015.

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La diaspora dans l’effort du développement d’Haïti: Au delà des slogans

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Par Claude Joseph, New York  4 Juillet 2016 ---  Haïti est l’un des pays au monde où la fuite des cerveaux est la plus prononcée. Les statistiques montrent qu’en 2000 Haïti figurait parmi les pays de la région envoyant vers les pays OECD le nombre le plus élevé de travailleurs hautement qualifiés. Avec un taux d’émigration de 83.6% de travailleurs qualifiés, Haïti était en cinquième position après St. Vincent et Grenadine, la Jamaïque, la Grenade et la Guyane.[1] Par exemple, pour l’année 2004, 35% des médecins haïtiens ont laissé Haïti pour les Etats-Unis, le Canada, l’Australie ou le Royaume-Uni. En somme, il est estimé que 80% des haïtiens ayant un diplôme universitaire (licence, maitrise ou doctorat) ne vit pas en Haïti.[2] Paradoxalement, il est constaté que recruter des techniciens qualifiés constitue l’un des sérieux problèmes auxquels se trouvent confrontées les entreprises installées en Haïti. Cette situation est on ne peut plus gênante quand on considère que 45.7% des adultes représentant 60.5% des chefs de ménage n’ont jamais fréquenté un établissement scolaire ou n’ont pas achevé leurs études primaires.[3] Si la fuite des cerveaux est considérée par plus d’un comme un fléau pour les pays en développement, il y a peut-être lieu de s’interroger sur l’impact de ce mouvement sur l’économie haïtienne. Le déplacement des travailleurs qualifiés vers d’autres pays constitue, selon certains économistes, une perte nette des investissements publics alloués à la formation de la main d’œuvre des pays d’origine. Cependant, en dépit de ce constat, les statistiques montrent que la migration semble être une option rentable de génération de revenus pour de nombreux ménages en Haïti.

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