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Le gouvernement Martelly-Lamothe a ordonné l’assassinat par empoisonnement de 4 Sénateurs de la république a déclaré le Sénateur Anick Joseph

anick-josephLe pouvoir aurait mis à prix la tête de quatre Sénateurs de l'opposition

Très grave dénonciation du Sénateur François Anick Joseph qui dit être, avec ses collègues Moïse Jean-Charles, Jean-Baptiste Bien-Aimé et Jean William Jeanty sur une fameuse liste d'élus à empoisonner dont un obscur ex-officier de l'armée serait chargé de l'exécution

Le Sénateur François Anick Joseph a dénoncé un complot du pouvoir visant à éliminer physiquement lui-même et trois autres représentants de l'opposition à la Chambre haute parce qu'ils seraient devenus des éléments gênants dans un contexte où la contestation anti-Martelly tend à se renforcer.

Selon le premier Sénateur de l'Artibonite (nord), qui s'exprimait au micro de Radio Kiskeya, les trois autres élus que le régime projetterait d'assassiner sont ses collègues du nord, Moïse Jean-Charles, du nord-est, Jean-Baptiste Bien-Aimé et des Nippes (sud-ouest), Jean William Jeanty.

Un ancien capitaine non identifié des ex-Forces Armées d'Haïti aurait pour mission d'empoisonner les quatre personnalités qui sont dans le collimateur du pouvoir à cause de leurs convictions politiques, soutient François Anick Joseph interrogé par notre correspondant régional le 30 septembre dernier, en marge de la célébration de la Saint-Jérôme, la fête patronale de la Petite-Rivière de l'Artibonite. Sans vouloir révéler ses sources, il a ajouté que la décision aurait été prise en haut lieu de ne pas recourir aux armes à feu afin d'enlever à ce projet criminel tout caractère spectaculaire.

Le parlementaire de l'OPL/Alternative a également déclaré que l'administration Martelly/Lamothe avait dû renoncer à un premier scénario tout aussi cynique le concernant parce qu'il avait été ébruité. En effet, des jeunes du camp de déplacés de Corail-Ceslesse (entrée nord de Port-au-Prince) auraient informé le Sénateur qu'ils avaient été approchés afin d'organiser, en août dernier, son lynchage en l'invitant à s'arrêter pour une supposée conversation amicale, sur la nationale # 1 qu'il emprunte régulièrement.

Les quatre responsables d'Etat, dont les jours seraient menacés, ont déjà croisé le fer à plusieurs reprises avec le régime de Michel Martelly que certains d'entre eux tentent désormais de pousser vers la sortie, à la faveur d'un mouvement de contestation sociale né de la dégradation dramatique des conditions de vie de la grande majorité des haïtiens.

Source: Radio Kiskeya
Publié le mercredi 3 octobre 2012